Attention au type de véhicule retenu, car la fiscalité joue aujourd’hui un grand rôle dans le coût de revient d’une voiture. Plus une voiture est polluante, plus les frais qui peuvent être déduits fiscalement sont plafonnés.
Ce principe vaut pour la déduction des amortissements, qui est d’autant plus limitée que la voiture émet du CO2, et pour la taxe sur les voitures de société, dont le barème s’élève également selon la courbe des émissions de CO2.
Ainsi, les amortissements (en cas d’acquisition) ou les loyers (en cas de crédit-bail) ne sont déductibles qu’à hauteur du prix de la voiture qui ne dépasse pas 9 900 euros TTC si le taux d’émission de dioxyde de carbone (CO2) est supérieur à 200 g/Km, au lieu de 18 300 euros si ce taux est inférieur.
En outre, la déduction des frais automobiles à l’aide du barème kilométrique de l’administration est plafonnée à une puissance de 7 CV. Les voitures polluantes et puissantes sont donc pénalisées.