La démarche qualité c’est quoi ? |
Le principe est d’accompagner le professionnel dans le quotidien de son travail au cabinet, autour de deux axes majeurs (la qualité du soin et la qualité du cabinet en général) et d’en optimiser son fonctionnement pour aboutir à des apports concrets : plus de confort, un temps de travail mieux maîtrisé et un meilleur rapport coût-efficience sont ainsi des points clés auxquels la FFMKR aimerait voir aboutir les cabinets.
L’élément principal, qui doit faire consensus, est qu’il doit s’agir d’une démarche volontaire, non contrainte et auto-évaluative.
Un dispositif d’amélioration de l’organisation, et non pas d’uniformisation !
Pour qui, pourquoi ? |
Pour une kinésithérapie française de pointe.
Pour devenir une profession médicale à compétences définies.
Pour s’affranchir de la prescription médicale et ainsi obtenir l’accès direct.
Pour permettre à chaque MK de répondre sereinement à l’obligation de moyen à laquelle chaque professionnel de santé est soumis.
Comment ? |
Construction d’un référentiel PAR les MK (par l’intermédiaire d’un COPIL composé d’un échantillonnage représentatif de la profession et de l’exercice, après diagnostic et état des lieux), POUR les MK, en y intégrant les parties prenantes (Ministère, HAS, CNAMTS, Association de patients…) afin d’apporter une réponse pertinente en fonction des besoins.
Accréditation de ce référentiel par le COFRAC (Comité Français d’Accréditation).
Ce référentiel est évolutif et débouche sur la production d’un «manuel qualité », contenant entre-autre un accompagnement vers l’amélioration des performances QHSE (qualité, hygiène, sécurité, environnement).
Ces recommandations portent sur des critères concrets et palpables aussi bien par le patient que par l’équipe de soins : l’accueil, la formation du personnel, les délais de réponse… optimisant le parcours du patient, l’hygiène, la traçabilité des actes, l’entretien du matériel…
Cette démarche à haute valeur ajoutée permet de mesurer les améliorations et les engagements des professionnels et de favoriser le partage de bonnes pratiques ainsi que la transmission de connaissances.