Il convient en général d’assurer les gros risques :
- garantir un minimum d’indemnités journalières pour les revenus professionnels en tenant compte de la franchise de la CARPIMKO (91 jours) ;
- couvrir les charges fixes, qui peuvent être faibles au début d’activité, mais assez lourdes dans d’autres cas (exemple : quote-part des charges d’une SCM dans le cadre d’une association) ;
- se couvrir en cas d’invalidité partielle ou totale sous forme d’une rente servie jusqu’à l’âge de la retraite, et non pas seulement d’une garantie d’indemnités journalières ;
- couvrir ses ayants droit notamment en présence d’enfants ou d’un conjoint qui ne travaille pas (capitaux décès, rente conjoint, rente éducation…). En effet, en l’absence de régime matrimonial (en cas de concubinage notamment), le conjoint n’est pas couvert par le régime obligatoire (pas de capital et de rente conjoint de la CARPIMKO).
Les garanties de prévoyance complémentaire peuvent être souscrites par le biais d’un contrat Madelin dont les primes correspondant aux garanties de revenus (indemnités journalières) et d’invalidité (rente) sont déductibles des revenus professionnels, avec un plafond.