Selon le décret ° 2004-802 du 29 juillet 2004, « la masso-kinésithérapie consiste en des actes qui ont pour but de prévenir les altérations des capacités fonctionnelles, concourir à leur maintien et, lorsqu’elles sont altérées, d’agir dans un but thérapeutique ».
Le premier but de la kinésithérapie est donc de maintenir les individus en bonne santé et, en cas d’échec, de réparer. Le masseur-kinésithérapeute peut donc aussi prendre en charge un patient de sa propre initiative sans prescription médicale, quand il n’agit pas dans le cadre thérapeutique.
Dans sa pratique, le MK peut agir ainsi pour des soins à la personne humaine même si le but n’est que le confort ou la préservation de la santé.
L’activité du masseur-kinésithérapeute peut donc se dérouler autour de deux pôles :
- le pôle thérapeutique quand le MK est chargé par un médecin généraliste ou spécialiste, au travers d’une prescription, d’apporter des solutions au patient ;
- le pôle « prévention, santé, remise en forme », exercé de plein droit auprès d’une clientèle qui lui est propre.
- L’exercice professionnel se divise alors de la façon suivante :
- un exercice traditionnel conventionné pour des actes prescrits uniquement ;
- un exercice mixte pour des actes prescrits ou pour des actes non prescrits, pour des actes remboursés ou non remboursés, pour des actes Individuels ou collectifs.
Il peut aussi s’agir d’un exercice strictement non conventionné.
Aujourd’hui, l’exercice mixte se développe de plus en plus pour des motifs liés au déficit de la Sécurité sociale et aux marges de manœuvre en négociations conventionnelles qui se réduisent face aux contraintes budgétaires.
Dès lors, le développement de l’activité des masseurs-kinésithérapeutes libéraux conduit à diversifier cette activité, dans le respect du droit et des compétences légales garanties par le diplôme d’Etat et par l’Ordre professionnel.
Il s’agit également de devenir plus efficace et plus pointu, par des formations spécifiques permettant d’élargir l’éventail de techniques et de compétences, qui doivent toujours être adaptées aux évolutions de la science et aux demandes des patients